Communication thématiqueIntervention GIEC

Communication thématiqueIntervention GIEC

Partagez
Tweetez
Envoyez

Madame la Maire, mes cher.es collègues,

Comme l’ont rappelé les intervenantes, le réchauffement climatique est l’enjeu de notre siècle.
Ses conséquences ont un fort impact sur tous les aspects de notre vie et de notre société. 

Il remet en cause nos modes de vie, notre modèle économique et notre système politique.

S’il est indispensable d’avoir une vision globale de cette problématique, les actions pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre doivent se faire localement, à l’échelle des villes ou des régions. 

D’ailleurs, nous pouvons saluer les projets portés par la ville de Nantes.

A commencer par l’engagement de 0 artificialisation nette des sols d’ici 2030 sur la métropole. 

La volonté de changer les modes de déplacements et favoriser les déplacements doux.

Mais encore, le soutien de la ville aux nouvelles formes d’habiter, plus innovantes dans la manière de concevoir l’habitat et plus écologiques dans leur construction que l’habitat traditionnel.

Cependant, à l’échelle régionale nous pouvons déplorer le manque d’ambition des Régions Bretagne et Pays de Loire, notamment, concernant la lutte contre les émissions de GES ou contre l’artificialisation des sols. 

Il est certes prévu des objectifs à long terme dans leurs SRADDET respectifs mais, ceux-ci sont trop lointains et ne prévoient ni objectifs intermédiaires, ni méthodes, ni contraintes suffisantes pour permettre de les atteindre.

Les Régions ont choisi de faire consensus plutôt que de mettre en place une vraie ligne directrice et d’être motrices sur ces sujets. C’est pourtant à cette échelle que les impacts seront les plus cohérents, les plus visibles et les plus effectifs.

Or, les collectivités territoriales restent très largement tributaires de l’État central.

Alors que doit-on en attendre quand il vient tout juste d’être condamné à réparer les préjudices de son inaction climatique ? Ce même état qui promeut un capitalisme consumériste qui brûle littéralement notre planète ?

C’est pourquoi, à l’UDB nous militons pour une régionalisation des pouvoirs et des décisions politiques, dans des régions clairement identifiées, à l’image de nos voisins allemands où la compétence en matière d’énergie renouvelable, par exemple, est aux mains des landers, ce qui permet un développement et une transition plus rapide.

Il en va de même pour les transports, et notamment le développement du réseau ferroviaire puisque les décisions d’investissement sont prises aussi par les landers.

Pour autant, les collectivités régionales allemandes disposent en moyenne d’un budget 10 fois supérieur à nos régions et surtout disposent de vraies compétences juridiques et politiques.

Mieux adaptées aux réalités de chaque territoire, les choix politiques et économiques sont pris plus rapidement et sont de fait, plus accessibles aux citoyens et donc plus compréhensibles.

C’est par ailleurs, un moyen d’inciter à une plus grande implication citoyenne qui pourrait aider à résoudre le problème de démocratie que la France connaît actuellement. 

Pour conclure, nous souhaitons donc une vraie décentralisation des pouvoirs politiques car, c’est en seulement en changeant le quotidien des gens et en étant proche d’eux que la transition écologique pourra se faire.

Je vous remercie.

Partagez
Tweetez
Envoyez