L’UDB s’indigne de l’acharnement judiciaire dont fait preuve la vice-procureure de Brest pour aller à l’encontre de la décision de la cour de cassation sur l’affaire du tilde de Fañch.
Depuis 2 ans, l’État cherche à interdire l’usage d’un prénom breton à une famille et encombre les tribunaux déjà submergés. Cela est révélateur – contrairement aux discours officiels – du respect dont il témoigne vis-à-vis des langues minoritaires en France.
Rien ne fonde les mairies à répondre à cette injonction purement politique de la vice-procureure, et nous les appelons sciemment à ne pas le faire. Rappelons qu’en France les procureurs et vice-procureurs ne sont pas indépendants du gouvernement, comme l’a énoncé la Cour européenne des droits de l’homme en 2008 pour qui ils ne pouvaient être considérés comme une autorité judiciaire car « il leur manque en particulier l’indépendance à l’égard du pouvoir exécutif pour être ainsi qualifié ».
L’Union démocratique bretonne demande au gouvernement qu’il cesse cette chasse aux sorcières. Qu’il modifie la circulaire sur les signes diacritiques en inscrivant le ñ. Ce que le Premier ministre avait promis au président du conseil régional de Bretagne. Le breton ne menace pas la langue française !
Lydie Massard, porte-parole de l’UDB