À l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, l’UDB du pays de Brest et ses élu.e.s rappellent que l’égalité réelle entre les femmes et les hommes reste à conquérir sur de nombreux points, en particulier celui de la parité en politique.
En effet, si la plupart des composantes de l’échiquier politique approuvent la nécessité d’un partage plus égalitaire des responsabilités entre les femmes et les hommes, certaines institutions échappent encore à la règle : les petites communes de moins de 1000 habitants et les intercommunalités.
Sans contrainte sur la parité, les vieilles habitudes perdurent : en France, les femmes ne représentent qu’un tiers des conseils intercommunaux, un peu plus d’un tiers des conseils des communes de moins de 1000 habitants, et seulement 20% des exécutifs des intercommunalités.
Brest métropole n’y échappe pas : c’est une sorte de « zone blanche » en matière de parité de l’exécutif (moins de 25% de femmes)… sans compter l’éloignement des femmes des délégations considérées comme « stratégiques ».
Pour atteindre la parité dans les conseils et les exécutifs du bloc communal il est urgent que les parlementaires déposent une proposition de loi dans les plus brefs délais, à l’approche des élections de 2020, afin de parvenir à un alignement des règles paritaires strictes à tous les niveaux des élections locales : En débattre rapidement, car le calendrier est contraint, est une question de justice et de démocratie.
De nombreuses organisations politiques, syndicales et associatives appellent à une « grève féministe » le 8 mars pour rappeler le travail invisible et dévalorisé des femmes (tâches ménagères) ainsi que le cumul des discriminations.
L’UDB relaie l’appel des « foulards violets » et invite à participer au rassemblement du 8 mars à 18 h place de la Liberté. »
Pour UDB Pays de Brest et élu.e.s UDB
Anne-Marie Kervern