Vœu du Conseil Régional de Bretagne sur les résidences secondaires

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résidences secondaires

À propos du vœu du Conseil Régional de Bretagne administrative intitulé : « Locations touristiques de courte durée, résidences secondaires : pour un équilibre soutenable, il faut plus d’outils pour agir » :

Le Conseil régional de Bretagne administrative a lors de sa dernière session adopté un vœu soulignant que « des territoires entiers sont incapables de loger (…) ceux qui y travaillent » à cause notamment du « poids que constituent sur le marché immobilier les achats de résidences secondaires ou de biens immobiliers à fin de meublés touristiques de courte durée » ; et de dénoncer : « les situations d’investisseurs détenteurs de plusieurs biens mis à l’année en location de courte durée, (qui) pèsent trop lourd sur un marché déjà tendu » et « la part des résidences secondaires (qui) a atteint sur certaines communes un niveau qui n’est plus tenable ».

La situation concerne l’ensemble de la Bretagne, et pas seulement sa partie administrative. Elle touche particulièrement les zones côtières de Loire-Atlantique avec un taux de résidences secondaires très élevé, avec par exemple 70% à Piriac, 60% à Batz-sur-mer ou encore 58% à la Bernerie-en-Retz.

La tension extrême du marché immobilier sur les zones littorales bretonnes impacte les résidents locaux pour qui se loger et travailler au pays devient très difficile et conduit à une nouvelle forme de ségrégation sociale.
La fédération UDB de Loire-Atlantique demande donc aux maires des zones littorales de Loire-Atlantique (dont les communes ne sont pas encore classées en zones tendues) et au Conseil départemental de Loire-Atlantique de se joindre à la demande du Conseil Régional de Bretagne afin que l’État permette aux maires bretons des cinq départements de déployer l’ensemble des leviers de régulation de l’immobilier existant, dont le plus médiatisé et sans doute la plus efficace est la régulation des locations de courte durée (AirBNB notamment), mais aussi la surtaxation des résidences secondaires et logements vacants.

Pour la Fédération UDB de Loire-Atlantique, cette demande ne saurait être qu’une première étape vers un réel débat à mener concernant le statut de résident dans les zones sous tension immobilière, proposition qu’a portée l’UDB notamment aux dernières législatives.

PE Marais-Jegat – Responsable fédéral UDB44

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