La liberté de se déplacer et de vivre en sécurité sur l’espace public est un droit et un enjeu fort d’égalité. Notre majorité en a fait une priorité, dès le début de ce mandat.
C’est donc en ce sens que la ville de Nantes s’est engagée à recruter des agent.e.s de Police Municipale supplémentaires. Faisant suite à la demande de Johanna Rolland, l’État a décidé de mobiliser des effectifs additionnels de Police Nationale.
Cette collaboration entre les services de la Ville et de l’État, permettra de répondre à la demande légitime de sécurité de nos concitoyen.ne.s.
Cependant, l’accumulation de moyens de contrôles et de répression ne saurait répondre pleinement aux enjeux de sécurité.
L’engagement du ministre de l’Intérieur de créer un centre de rétention administrative n’est pas une réponse appropriée aux problèmes d’insécurité, à Nantes comme ailleurs.
Pour notre groupe, il est inacceptable de faire l’amalgame entre insécurité et immigration, nous condamnons cette nouvelle dérive honteuse et indigne d’un gouvernement, qui se trompe une nouvelle fois de cible.
Nous pensons, à l’UDB, que les problématiques sont avant tout sociales. C’est notamment grâce à des services publics de justice et de proximité que nous pourrons répondre aux besoins de sécurité, physiques et matériels. Or, aucun engagement de la part du ministre à accorder plus de moyens humains, à une Justice qui peine à fonctionner, n’a été apporté. Ce qui n’est pas une surprise venant d’un gouvernement qui ne fait que continuer le démantèlement du service public, orchestré par des politiques de droite successives. Nous en payons le prix fort aujourd’hui.
Pour le Groupe Union Démocratique Bretonne à la ville de Nantes
Aurélien Boulé