Les drames récents liés aux questions de sécurité sur Nantes sont terribles. La lutte contre les violences sexuelles et sexistes reste notre priorité. Chaque femme doit pouvoir circuler à toute heure sur l’espace public de manière libre et apaisée, sans contrainte ni entrave. C’est un enjeu d’égalité auquel notre majorité est fortement attachée.
Les tristes événements de ces derniers jours font l’objet d’une instrumentalisation de la part de certain·es élu·es de l’opposition nantaise. Au-delà de l’hystérisation en cours, il est important de rappeler qu’en 2014, Nantes comptait 95 policiers municipaux, avec des missions centrées sur la tranquillité publique.
Aujourd’hui, ce sont 181 postes de policiers municipaux qui sont affectés au plus près des nantaises et des nantais, dans le centre-ville, dans les quartiers, dans les transports.
Ces effectifs de la Police municipale et de la Police métropolitaine tendent à s’adapter à l’évolution démographique forte de notre territoire. Mais ils doivent être accompagnés d’un même mouvement concernant les effectifs de la Police nationale et de la magistrature.
Ainsi, dire avec l’extrême-droite que « Nantes ne fait rien sur la sécurité » : c’est mentir aux nantaises et nantais. La puissance publique (Ville, Métropole, État, Justice) se mobilise pour répondre aux phénomènes d’insécurité principalement liés aux stupéfiants. Mais, l’État doit mobiliser tous les moyens nécessaires pour lutter contre la grande et petite délinquance, contre les trafics de drogue, d’armes et d’êtres humains. Et ce n’est pas en demandant un moratoire – c’est-à-dire un délai – que des solutions seront trouvées.
Au-delà des nécessaires réponses en matière d’effectifs de policiers et de magistrats, le groupe UDB croit que la réponse exclusivement répressive à la lutte contre la drogue ou la délinquance montre ses limites aujourd’hui. Les réponses à apporter sont aussi éducatives, sociales et de santé publique.
Au sein de la majorité, notre groupe travaille activement pour une tranquillité publique renforcée et pour une meilleure protection des populations, sans angélisme. Toutefois, nous ne nous laisserons enfermer dans aucun piège : au discours décliniste et anxiogène, nous continuerons d’y opposer une vision profondément ouverte, ambitieuse, positive et vertueuse. Nantes en vaut plus que jamais la peine.
Pour le Groupe Union Démocratique Bretonne à la Mairie de Nantes
Aurélien Boulé