La journaliste Morgan Large a subi plus que des intimidations lorsqu’elle a constaté qu’on avait desserré des boulons sur les roues de sa voiture. Le Maire de Saint-Brevin a subi devant son domicile l’incendie nocturne de sa voiture. Il s’est passé la même chose pour la propriétaire d’une résidence secondaire au Cabellou. La première a le tort de faire son travail, le second celui d’être humain, la troisième celui de souhaiter revenir vivre en Bretagne… On peut supposer à l’origine de ces actions des motivations très différentes, voire inverses. Mais elles ont en commun la lâcheté de qui se cache derrière un prétendu objectif politique. N’importe qui peut pour n’importe quel motif, s’intituler front de libération ou armée révolutionnaire et du coup exercer clandestinement un pouvoir de nuisance.
La section UDB Bro Konk réprouve sans réserve, et se désole d’avoir encore à le faire, l’action nocturne du Cabellou. Concernant ce fait, la nature contre productive de la surenchère vient contrecarrer des actions responsables en cours. Nous avons déjà évoqué des possibilités de faciliter l’accès au logement : L’encadrement des résidences secondaires peut se faire par une taxation progressive et ciblée dans les zones tendues (dont il faut revoir la définition, trop restrictive). Le statut de résident donnerait une priorité à l’achat à celles et ceux qui après un an de résidence (et non 5 : surenchère !) font vivre un territoire à l’année, quelle que soit leur origine. Il y a lieu aussi de restreindre les jours autorisés de locations de courte durée type Airb&b (actuellement 180 par an) et de transformer les logements vacants en surfaces habitables. Toutes
ces revendications peuvent être formulées au grand jour . Seules les revendications structurées ont une signification politique ; on peut passer outre à la loi, SANS SE CACHER (Faucheurs OGM par exemple).
Paul Guéguéniat, secrétaire de la section UDB Bro Konk
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