Le centralisme, éternel boulet de la transition énergétique en France

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La participation de l’État au financement des parcs éoliens sur le littoral Nord de la France pourrait être purement et simplement annulée.

Une fois de plus, l’État français démontre son incapacité à soutenir les dynamiques économiques portées par les collectivités locales, du moins lorsqu’elles ne sont pas situées en région parisienne. Il faut souligner que l’annulation des projets de parcs éoliens remettrait en cause la rentabilité des investissements considérables réalisés par la Région Bretagne et par Brest Métropole dans l’agrandissement en cours du port de commerce de Brest. L’irresponsabilité de l’État risque donc d’être la source d’un gaspillage massif d’argent public.

Le retard considérable pris par la France, alors que près de 4 200 éoliennes offshore sont d’ores et déjà déployées en Europe (pour une puissance équivalant à 18 réacteurs nucléaires), illustre l’inadaptation totale d’un État centralisé pour mener à bien le développement des énergies renouvelables dans des délais acceptables. Comment ne pas y voir la main des lobbies nucléaire et pétrolier, historiquement liés à l’appareil d’État en France?

Pour mener enfin la transition énergétique, indispensable pour des raisons tant écologiques qu’économiques, l’Union démocratique bretonne revendique que la Région, au titre du droit à la différenciation, prenne la main sur la politique énergétique. La Bretagne pourrait ainsi mettre en place une régie publique régionale, dotée de moyens financiers, investir directement dans la production d’énergies renouvelables et les actions de réduction des consommations, et soutenir les projets citoyens et communaux.

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