La section UDB de Vannes a été indignée par le compte rendu du conseil municipal de Larmor-Baden diffusé par Ouest-France le 31 mars. Une délibération portant sur une subvention démontre à quel point les élu.e.s de cette municipalité méprisent la langue bretonne et participent à sa disparition.
L’école Diwan, qui accueille un élève résidant à Larmor-Baden, a fait une demande de forfait scolaire auprès de la commune comme le fait tout autre établissement. Ce forfait a été refusé au motif que l’école favorise le breton au
détriment du français.
Cela est d’autant plus surprenant que la commune ne possède plus d’école publique et paye le même forfait aux élèves scolarisés à Baden. Il s’agit donc bien d’une décision idéologique et discriminante pour notre langue. L’argumentaire stigmatise également une famille qui serait ainsi à la marge de la nation du fait de leur choix en faveur de la langue bretonne.
En plein débat sur la proposition de loi Molac, nous nous demandons dans quel siècle vivent ces élu.e.s ? Leurs propos ne font pas honneur au territoire qu’ils doivent représenter en condamnant un enseignement qui a fait ses preuves, autant en breton qu’en français.
Nous espérons qu’ils/elles prendront conscience de la gravité de leurs propos et de cet acte. Si des élus bretons ne sauvent pas la langue bretonne qui le fera ?
La section UDB du Pays de Vannes
udb.browened@live.fr