L’Union démocratique bretonne, mobilisée pour le sauvetage de la ligne Châteaubriant-Rennes, salue la décision de lancer les études préalables aux travaux. Elle rappelle la nécessité d’un financement équilibré entre les collectivités, l’État et SNCF Réseau (ex-RFF) : le premier plan de financement, qui prévoyait de faire peser l’essentiel des investissements sur les communes traversées, n’était ni juste ni réaliste.
Révover : un minimum !
La rénovation de la ligne est un minimum pour permettre une reprise du trafic, attendue par les usagers. Il est essentiel de sauver cette ligne qui assure un accès à Rennes (nombreux sont d’ailleurs les usagers qui ont choisi leur domicile à proximité d’une des gares pour cette raison).
Pour l’UDB, les travaux de rénovation doivent être la première étape d’un plan de prolongement de la ligne TER jusqu’à Nantes, en remplacement de l’actuel tram-train entre Nantes et Châteaubriant. Cette ligne permettra de raccourcir le temps de trajet entre les deux métropoles bretonnes et pérennisera la desserte de Châteaubriant, régulièrement remise en cause en raison de la position de cette commune, en bout de ligne dans la configuration actuelle.