Alors que l’on croyait enterrée l’affaire du prénom Fañch qui a fait le buzz entre 2017 et 2019 à Quimper, lorsque l’état civil refusait le tildé sur le prénom d’un nouveau-né, on s’aperçoit aujourd’hui que rien n’a changé au pays des droits de l’homme. Le 15 avril, à Pabu, là où est située la maternité de Guingamp, les employés de l’état-civil ont de nouveau refusé à un jeune couple de donner comme deuxième prénom à leur fils Awen, celui de son grand-père paternel : « Fañch ». Le responsable de l’état civil renvoie la balle vers le parquet de Saint-Brieuc qui explique que le décret promis par Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale n’a toujours pas été validé. La fédération du Trégor-Goëlo de l’Union démocratique bretonne tient à apporter son soutien aux jeunes parents guingampais en réclamant le droit à tout un chacun de donner un prénom breton correctement orthographié à leur enfant.
Fédération Trégor-Goëlo de l’Union démocratique bretonne