Chaque année, les observateurs, politiques ou médiatiques, scrutent “à la loupe” les derniers résultats du recensement. À Paimpol, l’expression “à la loupe” prend à la fois tout son sens et toute son utilité. Entre 2018 et 2019, la “progression” est en effet d’un habitant. UN ! Soit 0,01 % d’augmentation… On est loin, très loin même, du grand bond en avant annoncé par l’ancien maire de Paimpol, notamment lors de la campagne des élections municipales de 2020 et du débat qui l’avait opposé à sa concurrente, Fanny Chappé. Rappelons qu’entre 2013 et 2019, soit la durée de la dernière mandature, Paimpol a perdu 119 habitants, soit 1,66 % de sa population. Au mieux, on peut considérer que cette baisse a été stoppée.
Même si ces chiffres datent de 2019 et que l’on ne connaît pas (encore) l’évolution des deux dernières années marquées par la crise sanitaire, l’on constate que la fameuse attractivité vantée par l’ancien maire n’était que du vent. Alors même qu’il aura contribué à vider Paimpol de sa population active… Le sacrifice de la pédiatrie et de la maison périnatale à l’Hôpital, de l’antenne technique départementale, et aujourd’hui du Centre des Impôts, la construction d’une intercommunalité démesurée, le tout au nom de la “modernité”, auront éloigné de Paimpol nombre de familles qui ne souhaitaient qu’une seule chose : rester y vivre et y travailler.
Y travailler, y vivre mais aussi s’y loger. Les prix de l’immobilier explosent à Paimpol comme ailleurs, et contribuent à éloigner les familles et les salariés aux revenus modestes ou moyens. En matière de logement, Paimpol et ses environs deviennent de plus en plus une “zone tendue”, sans en avoir les moyens d’action. Il est urgent de remédier à cette situation et de mettre en œuvre une politique appropriée. La nouvelle majorité paimpolaise semble en avoir la volonté. En cette période de vœux, l’UDB veut y croire.
UDB Paimpol-Goëlo