La Folle Journée, imaginée par René Martin il y a 30 ans, s’est développée hors de la capitale de la Bretagne historique depuis plus de 20 ans, notamment lors de week-ends spécifiques en Anjou et dans le Maine.
Ces tentatives de délocalisation de cet événement majeur pour la musique classique se sont heurtées aux limites d’une région administrative simple échelon de déconcentration des politiques culturelles françaises, d’une région administrative vécue comme un territoire artificiel et sans identité.
Les stratégies de communication auto-justificatives de la région administrative des Pays-de-la-Loire ne pouvaient intégrer un tel événement dans une stratégie de long terme. Mme Morançais a donc décidé de tourner le dos aux faibles coopérations existant avec la Ville de Nantes dans le cadre de la Folle journée.
Cette décision s’inscrit dans une politique culturelle de basse intensité. La baisse des aides à la création et à la résidence d’artistes, une réduction de toutes les subventions, sans concertation en amont ainsi que le tarissement du dialogue sont aujourd’hui de mise. Mais peut-il en être autrement dans un cadre régional sans histoire, ni identité ?
En 2024, la Folle Journée aura 30 ans et la Fédération UDB de Loire-Atlantique espère que de nouvelles pistes de développement puissent être imaginées comme l’intégration de cet événement aux axes de coopération entre Nantes et Rennes, à l’image de ce qui est travaillé entre les opéras de Nantes et Rennes.
PE Marais-Jégat
Responsable fédéral UDB44