Depuis le mardi 12 février dernier, les anciens dirigeants de la Generalitat de Catalogne ainsi que deux présidents d’associations sont jugés à Madrid. Leur crime ? Rébellion, sédition, malversations de fonds publics, appartenance à une organisation criminelle et désobéissance à l’autorité. Qu’ont-ils vraiment fait ? Organiser un référendum. Certains risquent jusqu’à 25 ans de prison. Rien que ça.
La question n’est pas de savoir si nous sommes pour ou contre l’indépendance de la Catalogne. Il s’agit bien de savoir si nous sommes pour ou contre la démocratie. L’État espagnol a décidé de mettre la démocratie de côté pour l’unité du pays alors que les dirigeants catalans n’ont fait que ce pour quoi ils étaient élus : organiser un référendum d’autodétermination. Ce droit à l’autodétermination est reconnu par les Nations Unies.
Alors qu’actuellement on parle de référendum tous les jours, comment pouvons-nous accepter qu’aux frontières de la France, des personnes soient jugés pour leurs opinions politiques et pour avoir organisé un référendum ? Ce procès de la honte avilit l’Espagne et ne fait pas honneur à l’Union européenne et à la France qui restent muettes face à cette situation inédite au sein de l’UE.
Nous appelons tous les démocrates de Bretagne, associations, syndicats, partis politiques et simples citoyens à nous rejoindre pour montrer notre solidarité auprès des prisonniers politiques catalans. Et pour réaffirmer la liberté d’opinion comme un droit fondamental pour toute démocratie.
Nous vous donnons rendez-vous le samedi 23 février à 14h à
Quimper, place de la Résistance (devant la
préfecture)
Rennes, square de la Motte (devant
la préfecture de région)
Lannion, 9 rue
Joseph Morand (devant la sous-préfecture)
Signataires :
ANC – France
Pour la Bretagne
Régions et Peuples Solidaires
Union Démocratique Bretonne
Contacts :
En breton : Maxime Touzé : 06 74 16 99 96
En français : Victor Gallou (délégué aux affaires internationales de l’UDB) : 06 30 92 98 62