Nous tenons à féliciter les élu·e·s de la communauté de communes du pays de Douarnenez, qui viennent de signer le niveau 1 de la charte Ya d’ar brezhoneg. Cette signature montre l’intérêt que porte la collectivité pour notre langue, c’est toujours positif de voir que les institutions suivent la demande sociale.
Nous sommes inquiets par contre des propos d’une membre de la majorité douarneniste, qui s’est interrogée sur les coûts engendrés et qui a ajouté qu’« on ne peut pas dire que la langue bretonne soit l’avenir ». Nous lui répondons ceci : toute action publique a un coût, vu sa fonction elle doit le savoir mieux que quiconque. Sauvegarder une chapelle a un coût aussi. Les brittophones sont des citoyens et des citoyennes comme les autres et ont donc le droit d’être pris en compte et respectés en tant que tels. Quant à l’avenir du breton, il aura celui qu’on souhaite lui donner. Nous espérons que ces propos ne reflètent pas ceux de la majorité douarneniste, qui s’était pourtant engagée à « développer le multilinguisme à Douarnenez, notamment le breton », même si les faits indiquent plutôt le contraire. Dernier exemple en date : l’absence de l’inscription « bloavezh mat » sur l’affiche des vœux 2022…
UDB Ouest Cornouaille – Kornôg Kerne