Il aura fallu 100 000 signataires pour que le département de Loire-Atlantique se prononce pour un référendum sur la question de la réunification de la Bretagne. En résumé, il aura fallu la plus importante mobilisation pétitionnaire locale pour qu’un conseil départemental acte qu’il faut consulter les citoyens. Là est l’état de notre démocratie.
A la revendication d’une consultation de la population le conseil départemental à répondu par une consultation de ses élus. Alors que la crise des gilets jaunes exprime le ras le bol et le rejet d’un système politique où l’entre-soi règne, le conseil départemental poursuit les mêmes pratiques qui ont provoqué les troubles actuels. Là est l’état de notre système représentatif local.
Au lieu de s’assumer comme une institution adulte, le département de Loire-Atlantique demande à l’État d’organiser cette consultation. Ainsi, Philippe Grosvalet et ses collègues s’en lavent les mains, sachant pertinemment que l’État s’empressera de ne rien faire. Là est l’état du courage politique de notre assemblée départementale.
L’UDB Loire-Atlantique prend acte du vœu des Conseillers départementaux demandant l’organisation d’un référendum décisionnaire et appelle à créer un groupe de travail piloté par Bretagne réunie, composé de représentants des collectivités concernées et des organisations favorables et défavorables à la réunification pour travailler à une proposition de méthodologie de consultation de la population (question posée, périmètre etc) en vue d’un référendum décisionnaire. Ce type de référendum doit être rendu possible par le mobilisation des parlementaires que l’UDB Loire-Atlantique appelle à se mobiliser.
Arno Mahé, responsable fédéral