Pour le groupe UDB, toute démocratie suppose des contre-pouvoirs, parmi lesquels figure la liberté de la presse.
Après le vote de la loi « séparatisme » à l’Assemblée nationale, le Ministre de l’Intérieur lance maintenant une procédure de dissolution à l’encontre de « Nantes Révoltée », média indépendant, d’information sur les luttes environnementales et sociales à Nantes. C’est une attaque directe à l’un de nos droits fondamentaux qu’est la liberté d’expression.
En effet, nous ne pouvons reprocher à un média les débordements qui peuvent avoir lieu dans les manifestations qu’il relaie et, nous dénonçons fermement cette nouvelle dérive autoritaire du gouvernement.
Jusqu’où ira-t-on ?
Qu’en serait-il du journal « Le Peuple Breton », si un jour la notion de « peuple » à laquelle il fait référence et, sa ligne éditoriale fédéraliste était jugée non conforme à la Constitution ? Serait-il aussi menacé d’interdiction ?
Vouloir engager une procédure de dissolution du média « Nantes Révoltée » est une remise en cause du droit à l’information, indispensable au bon fonctionnement de notre démocratie.
Par cette action, ce sont toutes nos libertés individuelles et collectives qui sont mises en danger.
Groupe Union démocratique bretonne à la Mairie de Nantes