Ce mardi 26 janvier, les étudiant·e·s de l’UBS Vannes et Lorient se mobilisent contre une situation de précarité qui ne peut plus durer.
Le sujet de la réouverture des Universités ne doit pas estomper la précarisation des jeunes. Nombreux sont ceux se retrouvant dans des situations inacceptables sans pouvoir y répondre. La plupart de leurs employeurs étant fermés, ils ne peuvent même pas travailler pour subvenir à leurs besoins et traverser la rue n’a rien changé à leur condition ! Face à la fracture numérique, face aux problèmes sociaux et psychologiques, la seule réponse du gouvernement a été une aide psychologique… De qui se moque-t-on ?
La réouverture des Universités est bien sûr un sujet essentiel. Aucun jeune ne mérite d’être coupé de ceux de son âge lors des « plus belles années de sa vie » comme le dit la formule. Nous savons aussi combien le présentiel est important pour s’approprier correctement des enseignements notamment pour les étudiant·e·s en première année qui se retrouvent livrés à eux-mêmes et dont les décrochages n’ont jamais été aussi nombreux.
Les jeunes sont responsables et savent très bien appliquer les gestes barrières durant leurs cours. On ferait ainsi confiance aux élèves de primaire mais pas à nos jeunes adultes ? Une mesure juste est une mesure respectée. Or, aujourd’hui, l’arbitraire fait loi : à Vannes, la fac de Sciences a cours en présentiel ; à Lorient, les lettres et Histoire n’y sont pas autorisés. Les grandes écoles sont ouvertes, mais les universités sont soumises à des règles draconiennes.
Y-a-t-il un deux poids, deux mesures ?
Pour l’UDB 56 et l’UDB Jeunes, un grand plan de soutien à notre jeunesse et nos étudiant·e·s doit être réalisé. En commençant par ouvrir les droits au RSA pour les 18-25 ans, mais aussi tout simplement en commençant à trouver des solutions pour vivre avec le virus. Cesser de vivre pour éviter de mourir n’en est pas une.
Jean-Christophe Cordaillat pour l’UDB 56 et Stéven Le Maguer pour l’UDB Jeunes