L’Union Démocratique Bretonne trouve scandaleux que le groupe Renault qui a investi deux fois dans une ligne de production (pour remplacer l’ancienne puis la neuve perdue dans l’incendie de 2019) décide de se débarrasser de la Fonderie de Bretagne. Comment cet outil industriel moderne a-t-il pu devenir moins rentable ? Tout simplement en le privant d’un tonnage suffisant délocalisé en Espagne, Slovénie ou Turquie ! Cette réalité ne colle pas avec les grands discours sur les relocalisations des représentants de l’État pourtant actionnaire de Renault. En 1998, le groupe au losange avait déjà fait le pari perdant de vendre la SBFM tout en restant client mais avait dû se résoudre à la reprendre 11 ans plus tard avec l’aide des pouvoirs publics et la caution financières des collectivités locales. Aujourd’hui, Renault ou pas, la Bretagne doit s’assurer de conserver cet outil stratégique et les savoir-faire des salariés. Le Conseil régional de Bretagne et l’État doivent réfléchir conjointement au maintien de cette fonderie dans le pays de Lorient, quitte à diversifier l’activité aujourd’hui tournée exclusivement vers l’automobile.
L’UDB apporte son soutien aux salariés de la FDB et sera présente mardi 23 à 10h.
Pour la section UDB du pays de Lorient,
le responsable, Gael Briand