Le collectif « Pou la Gwiyann dékolé » a demandé la mise en place d’un statut particulier en Guyane, pour faire face aux problèmes particuliers qui s’y posent. Pour l’UDB, cette demande est de bon sens : si le centralisme est déjà pesant en « métropole », il paraît complètement absurde de gérer depuis Paris un territoire situé au-delà de l’Océan atlantique…
Les retards de développement et les problèmes sociaux de la Guyane sont les conséquences historiques d’un développement de type colonial. Pour en guérir, il n’y a pas d’autre solution que de permettre au peuple guyanais de prendre en main la gestion de ses affaires et de son territoire, aux réalités si différentes de celles de la France, tout en apportant le soutien financier nécessaire le temps que les Guyanais puissent déterminer leur modèle de développement.
Pour l’UDB, la question de l’autonomie de la Guyane doit donc de nouveau être sérieusement étudiée, sans tabou, si tel est le souhait des Guyanais, dans le respect du principe international du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Le Gouvernement doit reconnaître la nécessité de prendre des mesures spécifiques pour améliorer le sort du peuple guyanais.
L’évolution institutionnelle devra s’accompagner de la prise en compte des revendications amérindiennes de ratification de la Convention « relative aux peuples indigènes et tribaux », et garantir la pleine possession de leurs territoires ancestraux.