Telgruc, Pleyben… quand nos élus agissent contre la langue bretonne

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La fédération du Finistère de l’UDB s’insurge de voir des élus bretons agir pour la disparition de la langue bretonne dans la toponymie.

Quand ce n’est pas une francisation de l’orthographe bretonne, c’est carrément un changement de nom, passant du breton au français. C’est une atteinte grave à notre histoire, à notre patrimoine, à notre culture. Nous sommes profondément attristés de voir le si peu d’intérêt que portent ces élus à ce qui constitue l’identité d’un territoire. Ce sont des élus hors-sol, inconscients et inconséquents. L’UDB apporte son soutien aux associations de défense du breton qui portent le combat contre la stérilisation culturelle.

Le conseil régional de Bretagne a voté à l’unanimité la reconnaissance des langues de Bretagne. Cela ne suffit pas. Il faut, dorénavant, un véritable statut pour la langue bretonne afin de transmettre et de développer sa pratique et d’interdire les agressions intolérables à son encontre.Quant à La Poste, son attitude est détestable. Pour des besoins de productivité, elle souhaite la disparition de notre patrimoine, elle n’est clairement pas au service des Bretonnes et des Bretons. Elle ferait mieux de s’occuper de maintenir ses bureaux plutôt que de contribuer à l’effacement d’une culture.

Ces faits nous montrent hélas que, sans statut officiel, l’avenir de la langue bretonne est en suspens…

Bernard Le Mao, premier responsable fédéral Finistère

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