Vincenzo Vecchi ne doit pas être extradé

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Il y a une semaine, Vincenzo Vecchi a été arrêté à Rochefort en Terre alors qu’il se rendait à son travail. Sous mandat d’arrêt européen, il est désormais en attente de la décision de justice qui statuera le 23 août prochain sur la demande d’extradition de la part de l’Italie.  

Pour l’Union Démocratique Bretonne, la France doit protéger Vincenzo Vecchi et s’opposer à ce transfert. Pour avoir pris part à deux manifestations en Italie, Vincenzo Vecchi a été condamné à treize ans de prison, ce qui constitue une peine à la fois illégitime et disproportionnée. Il s’agit de toute évidence d’une sanction de nature politique, à l’encontre d’un militant antifasciste.  

L’UDB tient à mettre en lumière un élément de contexte important dans ce dossier: en 2015, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné l’Etat italien pour n’avoir jamais poursuivi en justice, ni même identifié, les auteurs de violences policières contre des militants altermondialistes, en marge du sommet du G8 à Gênes en 2001. Des mauvais traitements pourtant assimilables à des « actes de torture » selon la CEDH. Il convient également de rappeler que lors du rassemblement altermondialiste de 2001 à Gênes, un jeune manifestant, Carlo Giuliani, avait été tué par un carabinier.   

L’UDB appelle ainsi à prendre part ou mettre en œuvre des rassemblements de soutien afin de manifester l’opposition franche et non équivoque à l’extradition de Vincenzo Vecchi.

Victor Gallou

Responsable des affaires internationales de l’UDB

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